2 janv. 2013

Focus On : La Société et Angela Behelle



Bonjour à tous et à toutes ! Aujourd'hui 2 Janvier 2013, Lisa et moi-même vous offrons le premier Focus On de l'année ! 
Nous sommes heureuses de vous présenter La Société et Angela Behelle ! C'est tout naturellement que nous avons décidé de vous offrir cet article commun, étant toutes les deux particulièrement fan de la romance érotique et notamment de cette série. 
A vous aujourd'hui de découvrir une auteure, au-travers les questions, parfois indiscrètes, de Lisa McLivres, et plus encore de découvrir ou redécouvrir les deux premier tomes au-travers de nos chroniques. C'est sans aucune langue de bois et avec beaucoup de plaisir que nous vous proposons de pénétrer dans un monde de luxure. Alors mettez-vous sur votre 31 et installez-vous confortablement, la limousine va bientôt démarrer !

Présentation d'une auteure... Française !



Angela Behelle est une auteure française d’histoires érotiques. Sa série La Société, dont 2 tomes sont déjà sortis (chroniques dans cet article) et dont le 3ème sortira mi-janvier, entraîne les lectrices dans un monde de luxure, de manipulation et de sensualité.
Son univers littéraire attire beaucoup de lectrices amatrices du genre et a suscité bons nombres de réactions dans la blogosphère.
Voici comment elle voit la Femme (oui avec un grand F parce que j’en ai envie !), comment elle se voit ELLE et comment elle voit ses personnages féminins :
Chaque femme vit plusieurs existences à la fois. Tour à tour une fille, une amie, une sœur, une mère, une compagne, elle est, selon le moment, une enseignante, une infirmière, une ménagère, une mère... une amante.
Derrière la façade lisse d'un quotidien presque banal se cache bien souvent l'autre femme, celle de l'ombre, de la nuit, celle qui rêve, celle qui fantasme... celle qui aime.
C'est cette femme-là que j'ai choisi de révéler en écrivant des histoires qui font vibrer l'imaginaire, éveillent les sens, donnent l'envie de réaliser ses rêves.
Pour toutes celles qui n'osent pas, celles qui s'ignorent, pour celles qui savent déjà ou pour ceux qui cherchent encore à comprendre.
Qu'importe qui je suis vraiment, je suis une femme comme toutes les autres, tranquille et sage... en apparence

Interview d'Angela Behelle :
Intervieweuses : Les Chroniques de Dementia et Lisa McLivres (LCD&L)
Invitée : Angela Behelle (AB)
Lieu : son boudoir…



LCD&L : Avant tout, merci Angela de nous accueillir dans ce ravissant boudoir idéal pour parler avec vous de vos livres.
AB : Tout le plaisir est pour moi.

LCD&L : Alors commençons par une petite présentation afin que vos lectrices vous connaissent mieux, vous voulez bien ?
LCD&L : Depuis combien de temps écrivez-vous ?
AB : J'écris en dilettante depuis fort longtemps. Je me souviens qu'enfant, je m'amusais déjà avec une machine à écrire mécanique à écrire des romans. Plus sérieusement, mon véritable travail d'écriture a commencé il y a environ 4 ans.

LCD&L : Qu'est-ce qui vous a amené à écrire dans ce genre littéraire? Ecrivez-vous des histoires d'un autre genre littéraire? Le(s)quel(s)?
AB : J'ai regroupé ces deux questions parce qu'elles sont concernées  toutes deux par la même réponse. À vrai, dire, j'ai commencé à écrire en imaginant des histoires pour ma fille. Des histoires un peu romanesques, ce qu'on pourrait qualifier de fantasy. Mais je me sentais au final un peu frustrée de ne pas pouvoir développer certains aspects comme je l'aurais souhaité, et notamment tout ce qui touchait à la sexualité des héros. C'est mon mari qui m'a suggéré un jour de dépasser ce stade pour me lancer vraiment dans ce que je voulais, de quitter l'univers du roman d'ado pour l'érotisme. 

LCD&L : Comment travaillez-vous?
AB : Je travaille toujours à partir d'une seule idée que j'exploite au sein d'un tome. Je créé une fiche de travail, sur laquelle je plante le décor, les personnages à qui je créé une bio. Puis j'y reporte le résultat de recherches éventuelles sur internet, des photos aussi parfois, des passages qui me viennent en tête et dont je ne veux pas perdre la saveur. Ensuite, je dresse une sorte de canevas, en veillant scrupuleusement à la chronologie des faits. je travaille toujours avec un calendrier à portée de main. Après ça, il ne me reste qu'à me mettre à l'écriture et à broder sur le canevas préétabli.

LCD&L : Quels sont les écrivains que vous affectionnez ou qui vous ont inspiré pour l'écriture de vos romans?
AB : Je suis restée une admiratrice des auteurs français classiques. J'adore Emile Zola, Albert Camus et tant d'autres. J'ai aussi une tendresse particulière pour Jeanne Bourin et ses chroniques médiévales et Janine Boissard dont « l'esprit de famille » a marqué mon adolescence et probablement influé sur ma façon d'aborder le récit. Je suis pour autant toute aussi friande d'auteurs très différents. Emily Brontë dont les hauts de Hurlevent figurent sans conteste sur le podium de mes livres préférés. Puis je pourrais citer, Agatha Christy dont je raffole, Pearl Buck. Je ne cacherai pas bien entendu que j'ai lu Harry Potter dans son intégralité ainsi que les livres de Stephenie Meyer... mais je m'arrête là sinon... on va en remplir des pages.

LCD&L : Qu'est-ce qui vous plaît dans le fait d'écrire des romans érotiques?
AB : Le fait d'aller jusqu'au bout de ce qu'on a à raconter. De ne pas se censurer au moment où le sexe entre en jeu, comme si on devait jeter un voile pudique sur une chose qui pourtant est naturelle et se passe vraiment dans la vie. Un peu comme dans un film où la scène s'interrompt sur le baiser dont on doit seulement deviner vers quoi il entraîne.

LCD&L : Comment écrivez-vous vos scènes de sexes? Où trouvez-vous votre inspiration?
AB : Les scènes de sexe ne sont pas écrites autrement que le reste du roman. Elles font seulement l'objet d'un retraitement plus attentif de ma part afin de ne pas être trop « lourdes ». Quant à mon inspiration, je la trouve comme chaque femme trouve la sienne, dans sa propre vie, dans ses propres désirs, dans ses fantasmes et ses rêves.

LCD&L :  Vos livres sont destinés à un public averti, à quoi pouvons-nous nous attendre en commençant l'un deux?
AB : Forcément à du sexe ! Ça c'est incontestable. Ensuite, j'ai essayé de donner une autre dimension mes romans en en faisant de vraies histoires, ou plutôt une histoire déclinée en plusieurs épisodes différents. Mais en tout état de cause, ce sont tous des romans érotiques et le revendiquent.

LCD&L : Parlez- nous un peu de La Société et de ce qui vous a inspiré pour l'écrire.
AB : L'idée de la Société remonte à plus de 10 ans. À l'époque, je lis dans le magazine l'Express un dossier sur les nouveaux libertins. Un article évoque alors des lieux secrets où se réunissent les représentants d'une certaine élite qui veulent jouir entre eux de certains plaisirs sans crainte d'être livrés en pâture à la vindicte populaire. L'idée d'une société un peu secrète m'est restée en mémoire et a tranquillement mûri.
Je l'ai façonnée pour en faire le jouet d'Henri Valmur, un philosophe qui a souhaité mettre en application certains de ses principes philosophiques de plaisir sous toutes ses formes, à commencer par le sexe. Je détaille la création de la Société dans une scène du tome 2, Mission Azerty, où Paul Peyriac, le co fondateur de la Société évoque la naissance de l'organisation. Quant aux dirigeants et aux services proposés... vous les découvrirez, un à un, au fur et à mesure des publications.
Enfin, sur la manière d'y entrer, vous apprendrez aussi qu’il en existe plusieurs.

LCD&L : Comment vous vient l'inspiration de vos personnages?
AB : ça fait partie du mystère.. même pour moi. Le fait que mon héroïne se trouve toujours être ma narratrice … ensuite, j'ai choisi les figures masculines en fonction des besoins du scénario. C'est ainsi que Paul Peyriac m'a été inspiré par un certain Paul Newman.

LCD&L : Dans le tome 1, Qui de nous deux?, les personnages principaux sont prof et élève. Pourquoi ce choix?
AB : Qui de nous deux est le tome introductif de la Société. J'ai donc eu besoin d'aller chercher les héros là où ils se trouvaient au départ de mon histoire... Micky est prof... c'est donc tout naturellement que j'ai songé à baser mon roman sur ce genre de relation.

LCD&L : Dites- nous deux mots sur Alexis et Mickaëlla.
AB : Micky a une personnalité qui peut paraître étrange mais elle est essentiellement dûe au fait que cette jeune femme a été « façonnée » par son défunt mari. Ses réactions sont rarement spontanées, naturelles parce qu'elle a appris à les gérer. Henri l'a éduquée en ce sens pour qu'elle surmonte les épreuves psychologiques d'un mariage fort peu conventionnel. C'est ce qui explique qu'elle se refuse à pleurer ou qu'elle consente si facilement à l'impensable.
Quant à Alexis, c'est une personnalité hors normes. Doté d'un talent exceptionnel et d'une intelligence rare. Il révèle cependant quelques failles et sous une façade froide et manipulatrice se cache un tout autre jeune homme. Vous apprendrez à le connaître différemment par la suite.

LCD&L : La passion que vivent les 2 héros s'apparente presque à une addiction destructrice. Est-ce votre vision de l'amour passionné?
AB : Ce n'est pas ma vision de l'amour passionné, ça n'en est qu'une déclinaison possible. Le fait est que j'ai choisi de commencer par celle-là.

LCD&L : On sent la tension sexuelle monter progressivement entre les 2 héros pour atteindre des sommets! Plus on avance dans l'histoire, et plus les scènes érotiques augmentent en intensité pour arriver jusqu'à des scènes violentes physiquement et moralement. Pourquoi ce choix?
AB : J'aurais sûrement brusqué le lecteur en lui offrant de prime abord une scène comme celles qui figurent à la fin de QDN2. L'histoire procède d'une lente évolution de Mickaëlla, le lecteur suit le même cheminement qu'elle, étape par étape.

LCD&L : Le BDSM (l'explication sera donnée) sera-t-il toujours présent dans les tomes à venir?
AB : Jamais d'une façon aussi poussée. Il y aura certes quelques légères références, mais QDN2 est le seul du genre.

LCD&L : Dans le tome 2, Mission Azerty, Mina - tout comme Micky dans le tome 1- n'a pas une sexualité très épanouie, satisfaisante ou débridée avant de connaître La Société. Est-ce que c'est le profil idéal de l'héroïne de ce genre de roman, ou est-ce un choix délibéré ? D'ailleurs, pouvons-nous espérer un jour lire un tome où le héros qui "représentera" La Société sera une femme?
AB : C'est en effet tout à la fois le profil type de mes héroïnes et par conséquent un choix délibéré de ma part. Mais vous serez sans doute surprises par certaines d'entre elles qui cachent bien leur jeu. Quant à savoir si l'héroïne sera un jour la représentante de la Société, je vous réponds oui.

LCD&L : Dans Mission Azerty, le héros masculin n'est pas forcément celui que l'on croit. Pouvez-vous expliquer à celles qui ne l'ont pas encore lu? Pouvez-vous nous présenter en 2 mots Paul (et introduire Mina et Philippe rapidement)?
AB : En effet, le personnage masculin central dans Mission azerty est incarné par Paul, c'est lui le véritable héros de ce tome 2. Tout simplement, parce que, conformément à ce que j'ai annoncé, je vous présente, un à un, les différents protagonistes de La Société. C'est cette organisation secrète qui guide toute la série et qui en est à la fois, le fil rouge et « l'héroïne » finalement.
En tant que co-fondateur, Paul Peyriac en est l'un des membres essentiels. Il a été l'ami intime et l'éditeur d'Henri Valmur. Il incarne l'homme de pouvoir, machiavélique à souhait mais terriblement touchant quand il laisse tomber le masque.
On découvre sa véritable personnalité au travers de ce que ressent pour lui Hermine Dalambray, dite Mina. Paul va trouver en cette jeune femme la personne idéale pour accomplir des desseins qu'il ne dévoilera que progressivement tout au long de l'histoire... jusqu'au dénouement qui réserve aussi des surprises.
Quant à Philippe, son rôle est au final presque passif. Il fait longtemps figure de second rôle à côté de ce grand-père charismatique.

LCD&L : Dans vos tomes, et plus particulièrement dans le second, vous mettez en scène beaucoup de fantasmes de vos lectrices. Comment réagissez-vous au fait de réveiller la sexualité et les fantasmes de vos lectrices ?
AB : J'ai découvert ça en effet avec tout autant de surprise que d'amusement. Ceci dit, je ne peux que me satisfaire d'apporter un peu de plaisir si tant est que ce soit le cas. C'était mon but après tout !

LCD&L : Toutes vos lectrices attendent impatiemment la sortie du tome 3, A votre Service, le 15 janvier 2013. Donnez leur une petite exclu pour les calmer!
AB : Si je livre une information, je risque de provoquer davantage leur impatience.... Mais, si vous y tenez... sachez que ce tome 3 revient à un érotisme un peu plus soutenu que le tome 2 sans atteindre cependant les mêmes sommets. Et enfin, Alexis Duivel sera votre guide, cette fois. Je sais que cela va agacer certaines lectrices et en émoustiller d'autres.

LCD&L : Combien de tomes comportera votre série La Société?
AB : La Société comportera 10 tomes.

LCD&L : Travaillez-vous sur d'autres projets que La Société? Pouvez-vous en parler?
AB : Oui, je travaille actuellement sur un autre projet, qui j'espère verra prochainement le jour. Pour l'heure, il est encore prématuré d'en parler.

LCD&L : Pour finir, que diriez-vous à toutes celles et tous ceux qui ne vous connaissent pas et souhaitent lire La Société?
AB : Tout d'abord, je voudrais remercier ici mon éditeur, Benoit de la Bourdonnaye qui m'a accordé toute sa confiance et n'a pas hésité un instant à prendre le risque de publier Qui de nous deux ? alors même que le genre érotique commençait à peine à susciter l'engouement. Depuis le début de cette aventure, il m'apporte son soutien sans faille et son grand professionnalisme. Je suis heureuse d'avoir trouvé un éditeur tel que lui qui me donne aujourd'hui tous les moyens de développer mon projet.
Ensuite, à celles et ceux qui ne connaissent pas la Société, je tiens à les prévenir en effet qu'il ne faut pas s'attendre à une quelconque romance. Il s'agit de livres érotiques avant tout. Par ailleurs, je dirais à celles et ceux qui seraient rebutés par une évocation trop « brutale » du sexe, qu'il ne faut pas s'arrêter à la seule lecture de Qui de nous deux ? » . Chaque tome est différent. Bien entendu, ils suivent une chronologie qui a une certaine importance, mais au stade de ce seul tome 1 il n'est rien d'irrécupérable par la suite. Il est tout à fait envisageable d'entamer la lecture au second tome.
J'espère enfin que la suite sera à leur goût et qu'ils y trouveront au gré des différentes publications, un plaisir renouvelé ou différent selon les cas.

LCD&L : Merci infiniment Angela de nous avoir accordé cette interview. Nous espérons que vos lectrices en connaîtront un peu plus sur vous et auront envie de continuer l’aventure avec les prochains tomes de La Société.
AB : Merci à vous…

Voilà ! Aujourd'hui vous en connaissez un peu plus sur cette auteure discrète qui sait allier intelligence, humour et gentillesse. 


A présent, place aux livres ! 


Tome 1 :
Qui de nous deux ?

Quatrième de couverture :

Un élève aussi farouche que séduisant, une société secrète, un lent apprentissage mené de main de maître qui éveille son corps et comble ses désirs les plus inavouables, Mickaëlla Valmur est loin d'imaginer ce que lui réserve cette étrange rentrée scolaire au goût amer.

La chronique de Lisa McLivres :

Lorsque Mickaëlla Valmur, jeune veuve et professeur de philo dans un lycée, s'engage à s'occuper personnellement d'un nouvel élève de terminale, Alexis Duivel, et à le guider sur le bon chemin jusqu'à son Bac, elle est loin de s'imaginer que c'est elle qui va le suivre et se soumettre à tous ses désirs.

Une jeune femme réservée, avec peu d'expérience de la sexualité, un jeune garçon attirant et énigmatique et, disons-le qui fait plus que ses 17 ans, une relation non conforme, voici les ingrédients de base qu'Angela Behelle utilise pour nous concocter une histoire aux petits oignons.

Elle nous entraîne lentement sur un chemin vers la sensualité et les jeux sexuels que vont partager les 2 personnages. Les choses démarrent par un jeu d'approche érotique rudement bien mené qui nous invite à continuer cette route vers des sommets insoupçonnés. En effet, cette histoire va nous conduire à des situations de plus en plus sensuelles, de plus en plus extrêmes. Le jeu de la séduction va se transformer en plan sexuel mené de mains de maître par Alexis qui ne tolère aucuns écarts.

Outre cet aspect de l'histoire, nous sommes également interpellés par certains détails de l'intrigue et on comprend vite que cette domination et cette dépendance sexuelles ont une origine et une finalité. L'auteure mène très bien sa barque et nos attentes sont satisfaites.

J'ai pour ma part (mais c'est mon point de vue personnel qui n'a rien à voir avec la qualité du livre) toujours un peu de mal à comprendre comment le personnage féminin dans ce genre d'histoire se "convertit" aussi vite aux jeux de maître à élève (ou esclave). Mais bon dans ce genre littéraire on ne va pas tourner autour du pot trop longtemps non plus!

Ce livre est effectivement pour un public avertit car même si les scènes de sexe progressent lentement, elles atteignent un niveau assez violent et sans tabous, ce qui m'a parfois mis assez mal à l'aise n'étant pas spécialement fan de BDSM dans la littérature érotique. Je pense que pour apprécier cette lecture, il faut être prête à lire du BDSM plus que de l’aimer.

Reste à savoir si avec ce tome 1 j'ai eu envie d'en connaître plus sur cette fameuse Société.... la réponse est oui!

La chronique de Démentia :


Il est difficile de faire la chronique d’un livre qui aura autant remué la blogosphère. Mais à vrai dire je m’en fiche. J’ai pris soin d’attendre suffisamment longtemps avant de le lire pour que ne traine plus dans mon esprit toutes les réflexions, bonnes ou mauvaises, que j’avais pu lire.
C’est donc sans aucun a priori, mais avec avidité que je me suis plongée dans le monde d’Angela Behelle.
La seule chose important à retenir, c’est que ce livre s’adresse à un public plus qu’averti et qu’il contient certaines scènes pouvant… faire lever les sourcils !
Voici donc venu le premier tome de la Société, Qui de nous deux ! Qu’est ce que la société ? Pourquoi ce titre ? Pour répondre à ces questions, il faut avoir l’audace de lire ce livre.
Le premier personnage que nous rencontrons est Mickaëlla Valmur. Jeune femme de 27 ans, Mickaëlla est professeur de philosophie dans un lycée privé de Paris.
Je fais ma première a parte ici, en disant : MERCI !!! Pour une fois que nous ne sommes pas aux Etats-Unis !
Bref ^^
Veuve depuis peu, Mickaëlla reprend la route du Lycée pour la rentrée de septembre, à la fois pour sortir de chez elle et en même temps en mémoire de son défunt mari. À peine les portes de l’établissement passées, qu’elle est sollicité par le directeur. Il a une mission délicate à lui confier. Monsieur et Madame Duivel tiennent à ce qu’elle s’occupe de leur fils Alexis. Quelque peu déroutée par cette demande, Mickaëlla accepte cependant de veiller sur le jeune homme de 17 ans qui se présente à son cours de philosophie avec quelques jours de retard.
Une première rencontre plutôt enflammée dont la joute verbale présage d’une histoire pimentée…
Alors là vous allez me dire : « Oh oui ! Le coup classique de l’élève qui tombe amoureux de sa prof… l’amour impossible et blablabla » Bref, vous vous fourvoieriez ! Mais je ne vais pas vous en dire plus pour le moment.
Très vite son élève, somme toute, très doué, va éveiller en elle des sensations oubliées. Petit à petit, Alexis tissera sa toile afin de la lier à jamais à lui.
Il l’appellera Micky, comme le faisait Henri Valmur et il la tutoiera. Puis subrepticement, il la transformera, la façonnera. Elle changera ses habitudes vestimentaires, elle fera attention à sa présentation.
Alexis va faire découvrir à Micky son potentiel féminin, jusqu’à ce que, enfin, elle soit telle qu’il la souhaitait, belle et… érotique.
 Une histoire d’amour traditionnelle, dites-vous ?
 Allons voir au-delà des apparences…
À partir de maintenant, il se peut que je parle crument, ou que je vous choque mais je me dois de vous donner un avis exhaustif sur ce livre.



Mais avant de continuer, posez-vous une simple question :
Est-ce que je suis prête à lire un livre BDSM digne de ce nom ?
Parce que même si ma chronique sera positive, si vous n'êtes pas prêts à lire certaines choses, ce n'est pas la peine de prendre ce roman !
Autant démarrer par le second tome ou passer votre chemin !

Mickaëlla était mariée à un homme de quarante ans son aîné. Elle n’avait que 18 ans lorsqu’ils se sont rencontrés. Henri Valmur lui a fait découvrir les plaisirs de la chaire, tout du moins, les plus simples. Atteint d’un cancer et se sachant condamné, leur relation en est devenue platonique, bien que pleine d’amour.
Malgré le fait que son mari l’ai poussée à prendre un amant, Micky n’en a jamais rien fait… (Ce qui nous donne pas mal de mois d’abstinence ! Chapeau !)
Alexis n’a pas réellement 17 ans, mais ce n’est pas en s’arrêtant au premier tiers du livre que l’on peut le savoir. Ce jeune homme d’une vingtaine d’années, est nez. Son odorat plus que développé est son gagne pain, mais il lui sert aussi dans d’autres circonstances, et Micky l’apprendra à ses dépends… ou pas ^^.
C’est ainsi que notre professeur de philosophie se retrouvera « obligée » de porter une jupe pour donner ses cours, et qu’il lui sera instamment conseillé de ne pas croiser les jambes.
Et oui ça y est ! Nous y voilà ! Vous l’aurez compris, Alexis aime à sentir sa belle. Il aime savoir qu’elle est excitée. Il va petit à petit l’emmener dans un monde dont elle ignorait presque tout.
Le bondage peut commencer !
Ce livre n’est pas un momy-porn ! Il n’y a aucun tabou entre Alexis et Micky, alors attendez-vous à voyager au cœur du BDSM (Bondage Domination SadoMasochiste).
Au cours de la lecture de divers avis, j’ai pu remarquer que certains étaient choqués par une particularité de l’héroïne.
Micky est ce que l’on appelle une Femme Fontaine. Hou ! La la ! Quelle horreur ! Mon dieu que c’est sale !!! Bhouuu ! Nan mais laissez-moi rire !
Ah bas les préjugés ! Si les gens faisaient un tant soit peu de recherches avant de critiquer pour critiquer, ils auraient été sur Google (l’ami de tous) et le moteur de recherche les aurait emmenés droit sur des articles forts intéressants. Sachez mesdames, que nous sommes toutes potentiellement des femmes fontaines ! Elle n’est pas belle la vie ? Sachez également qu’une femme fontaine n’urine pas sur son partenaire, la substance créée est d’une toute autre nature ! Là encore, deux ou trois clics auraient pu éviter certaines réflexions et également tout un tapage !
Bon, ça, ce n’était que la particularité physique d’un personnage qui laisse son corps parler.
L’autre point qui a le plus choqué ? Les habitudes sexuelles d’Alexis… Là-dessus, la seule chose que j’aurai eu envie de dire au premier abord est : Sortez de votre campagne ! Ou bien ne lisez pas ce genre de livre !!! À quoi s’attendent les gens ? À un bon vieux missionnaire ? Perdu ! Dans ce roman, Angela va très loin dans le BDSM, des pratiques que certains condamnent, mais qui n’en reste pas moins les plaisirs d’autres personnes. Ce que je peux vous affirmer en revanche c’est non il n’y a pas de jeu avec le sang, et non il n’y a pas de pratique scatophile ! 
J’ai entendu dire que ce livre n’était pas une romance… Alors, non, nous ne sommes pas dans un Walt Disney. Non, nous sommes dans un livre pour adulte, et les sentiments exacerbés des deux personnages nous prennent de plein fouet. Ils se font mal tant physiquement que psychiquement. Ils s’aiment et ce sera encore plus vrai dans les livres à venir. Ils s’appartiennent mutuellement et n’accepteraient pas que du mal soit fait à l’autre.
L’auteure nous fait douter pendant longtemps. Est-ce que oui ou non, ils seront ensembles à la fin ? Pourquoi Alexis se lie en public avec cette fille ? Pourquoi Micky ne le laisse pas tomber ? Cette relation ne peut mener nulle part, elle est basée sur un mensonge !
La boule au ventre est bien là. On a mal à cause de leur souffrance de ne pouvoir être réunis comme ils le voudraient. À la fin, tout semble perdu… Qu’en est-il vraiment ? À vous de voir si vous avez envie de mettre les pieds dans la société.
D’ailleurs je ne vous en ai pas parlé de cette Société ! Normal, c’est interdit…
  


Tome 2 :

Mission Azerty


Quatrième de couverture :


La Société, son réseau souterrain, ses codes, ses membres mystérieux et fortunés... que savons-nous d'elle exactement ?
En suivant les pas d'une audacieuse journaliste, vous en découvrez un peu plus sur les origines de cette organisation clandestine qui a pourtant pignon sur rue.
En acceptant de travailler pour Paul Peyriac, un éditeur en retraite aussi machiavélique que touchant, la jeune et séduisante Mina va vous entraîner au cœur du système. Sur le savoureux chemin qui la conduira à s'accomplir pleinement, la demoiselle bénéficie d'un appui de taille.
Qui mieux que Mickaëlla Duivel peut comprendre ce qui lui arrive et lui apporter son aide ?
Dans « Qui de nous deux ? », le premier opus de cette série, vous aviez quitté la jolie veuve d'Henri Valmur à quelques jours de son mariage avec Alexis Duivel, vous la retrouverez un peu ici, dans une autre mission au service de La Société.

La chronique de Lisa McLivres :



J'avais beaucoup aimé le premier tome Qui de nous deux? Dans son ensemble, malgré quelques scènes très poussées qui rangeaient ce livre dans le compartiment des livres pour public AVERTI - et qui il faut quand même le dire m'ont mis parfois assez mal à l'aise - c'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai démarré le tome 2 en espérant y trouver ce que je cherche dans la littérature érotique.
Alors que le tome 1 était vraiment dans le thème de la domination, de la supériorité, de la violence même et de l’extrême, ici on est plus dans un "chemin initiatique". On a une héroïne qui démarre comme Madame Tout le monde (ça se dit ça ?) et va progressivement prendre elle-même les rênes de sa vie sexuelle entourée d’experts en la matière qui vont la guider. C’est en quelque sorte un roman d’apprentissage où le sexe n'est plus une addiction, un moyen de presque se dépasser pour soi, pour l’autre, ici le sexe devient un outil de manipulation et Mina va l'apprendre de la « main » d’experts. 
Ici point de BDSM (celles qui sont frileuses de ce genre seront ravies !), tout n'est que sensualité, les scènes de sexe sont moins nombreuses mais plus voluptueuses, plus caressantes et avec une touche de voyeurisme qui réveille nos fantasmes les plus primaires!
 J'ai trouvé le personnage de Mina très intéressant et je pense que les lectrices pourront plus facilement s’identifier à elle, chacune à sa manière.
L'intrigue tourne autour de plusieurs personnages qui ont tous un rôle important dans le déroulé de l’histoire, avec une préférence pour moi pour les couples Paul/Mina, Philippe/Mina et Mina/Kait (l’ascendant d’un personnage sur l’autre n'est pas forcément celui qu’on croit…).
Dans ce tome ci, j’ose parler de romantisme, de séduction affichée et dans un but précis, avec une sensualité plus que du « porno ». Le seul bémol que je peux mettre ici, c'est que j'ai trouvé le personnage de Philippe un peu fade, mais comment rivaliser avec celui de Paul.... Avec ce deuxième tome Angela Behelle réussi pleinement son coup, elle a su se renouveler au plus grand plaisir de ses lectrices qui n'ont pas l'impression de lire 2 fois la même chose, et on sent que la suite de cette série est plus que prometteuse!! J'espère vraiment trouver dans les suites ce que j'ai trouvé dans ce tome 2.

La chronique de Dementia :

En route pour ce tome 2 qui sera qualifié de Soft par ceux qui auront lu le premier ! Ayant beaucoup apprécié Qui de nous deux, ma très chère Lisa m’avait conseillé d’attendre un peu avant de lire la suite, histoire de faire retomber un peu les sensations que j’avais eu, et pour, par conséquent, ne pas être déçue. Grand bien lui en a pris, puisque j’ai pu aborder ce second livre la tête libérée de la tornade Alexis-Micky.
Découvrons à présent la future membre de la société : Hermine Dalambray. Étudiante en journalisme, Hermine, qui préfère se faire appeler Mina en référence à Bram Stoker, vit à Paris dans ce que l’on pourrait appeler un taudis.
Elle est à la recherche d’un emploi qui lui permettrait de continuer à être autonome et ainsi de ne pas avoir à être un fardeau pour ses parents. Heureusement, même si elle a son esprit d’indépendance, elle peut compter sur le soutien de ses proches. C’est ainsi que grâce à sa tante, elle décroche un entretien avec Paul Peyriac, grand magnat de l’édition.
Sur ce livre, je n’ai pas envie de trop vous en raconter. C’est un tome poignant et Angela Behelle a su me mettre le doute quant au devenir de Mina. J’étais perdue ! Pas dans le sens où je ne comprenais pas l’histoire. Non, dans le sens où je n’arrivais pas à savoir réellement dans les bras de qui Mina allait terminer son parcours initiatique.
Le professeur n’est pas forcément celui qu’il paraît… Et le marionnettiste non plus…
On parle toujours de bondage dans ce roman, mais point de SM ! N’ayez pas peur d’être offusqué, sauf peut-être pour une scène, et encore…
Dans Mission Azerty, comme dans le tome précédent d’ailleurs, ce qui interpelle c’est que l’héroïne, bien qu’ayant un fort caractère, n’aura en rien choisi sur futur. C’est tout l’art des hommes des romans d’Angela Behelle, que d’arriver à leurs fins en faisant croire qu’en réalité tout vient des femmes. Lorsqu’elles se rendent compte de la manipulation, à elles de savoir si elles acceptent d’être soumises ou bien si elles préfèrent retourner à leurs vies placides.
 Dans l’aventure de Mina, trois hommes et deux femmes croisent son chemin. Tout d’abord Alain, un ex qui de temps à autre sert de sex-friend. Si lui conserve des sentiments pour la jeune femme, Mina quant à elle n’éprouve pour Alain que de l’amitié (et des orgasmes lors de leurs rapports… ce qui peut s’apparenter à la cerise sur le gâteau quand même !). Arrive ensuite, Paul Peyriac. La soixantaine dépassée, cet homme charismatique n’a rien perdu de sa superbe malgré les années. Il emmènera Mina dans un mon d’érotisme en lui faisant découvrir tous ses souvenirs. Et enfin, Philippe Peyriac, le petit-fils de Paul, expatrié au Québec. Nous ne découvrons ce troisième homme que dans la seconde moitié du livre, voir même dans le dernier tiers.
Des femmes, oui je vous parle bien de relations entre deux personnes du même sexe. Au lieu de deux, j’aurai certainement dû vous parler de trois femmes, mais ce serait vous dévoiler les dessous de la société, et… c’est interdit. La première n’est autre que Micky ! Ce sera à elle d’initier Mina à la Société. Elle sera en quelques sortes sa marraine. La deuxième femme est Kaitline, la fiancée de Philippe.
Voyez, là où j’ai envie de vous embêter, c’est que je ne vais rien vous dire des interactions entre ces sept personnages. Je ne vous dirai pas qui fait quoi avec qui ! À vous d’aller le découvrir en lisant ce deuxième tome.
J’ai apprécié tout au long du livre les connaissances que l’auteure a donné à Mina sur le vin. Qu’est-ce que cela vient faire ici, allez-vous me demander ? Et bien, c’est tout simplement pour vous faire comprendre que nous ne sommes pas en présence de livres sans fond. Tout comme elle avait placé entre les mains de Micky quelques connaissances en philosophie, Angela a fait de Mina une parfaite œnologue. C’est très appréciable et c’est surtout un atout indéniable pour la jeune femme.
J’ai retrouvé avec plaisir la plume d’Angela Behelle sur ce second roman, et je sais qu’il en sera de même avec le troisième. Parce que oui, je replongerai avec délectation dans les méandres de la Société qui a eu sur moi un effet de manque une fois la dernière page de Mission Azerty tournée.
 Je trouve cela décevant que certaines personnes aient été jugées sur le fait qu’elles aiment cette série. Je ne suis peut-être pas la plus exempte de tout reproche, après tout il m’arrive également de me demander comment certaines personnes arrivent à lire certains livres. Oui, il y a un an de cela, j’ai moi aussi fait parti d’une lecture groupée qui visait un auteur en particulier. Mais quand alors je jugeais un travail bâclé et plagié, aujourd’hui je parle de romans qui n’ont pas de précédents. Je parle d’une histoire originale qui certes va plus loin dans l’érotisme que ce qu’il m’avait été donné de lire auparavant, mais, NON ! Vous ne pouvez pas avoir des propos aussi virulent à l’encontre de cette série surtout si vous n’avez pas lu les romans en entier et SURTOUT ! si vous n’avez pas eu le cran d’aller mener votre enquête sur un monde qui vous est certainement inconnu. Alors, mettez en garde si vous le voulez, mais ne dénigrez pas juste pour le plaisir.


A parte :

Suite à bon nombre de critiques, Angela a eut une idée qui pourrait vous plaire ! Elle a entendu ce que les gens lui disaient directement ou non et elle a créé un lexique sur la Société. Voici ce qu'elle vous offre :

"Chers amis, 


Toute critique intelligemment émise est bonne à entendre. Sachez que je suis toujours attentive aux commentaires qui me permettent de prendre la mesure de mes erreurs et de m'améliorer pour la suite. 


En écrivant Qui de nous deux et en le proposant comme l'entame de la série La Société j'avais consience de prendre un risque, celui de choquer et de déplaire à quelques lecteurs. Et c'est ce qui s'est produit, dans une certaine mesure. 

Bien entendu, je ne viens pas ici me plaindre ni m'excuser, bien au contraire. 

Je me suis dit qu'il serait bien dommage que des personnes qui, n'ayant pas aimé le premier tome, soient peut être privées d'informations qui leur permettraient éventuellement de poursuivre la lecture de la série.

En effet, si "qui de nous deux" va très loin jusque dans l'évocation de pratiques BDSM, il n'en est pas de même dans les tomes suivants qui sont nettement plus abordables pour des lecteurs moins avertis.Ceci dit, s'il est tout à fait possible de commencer la lecture de La Société par le second tome, certaines informations vous feront défaut.

Aussi ai-je décidé de mettre ici, à votre disposition, un petit lexique de présentation des différents personnages dans leur contexte pour que vous puissiez vous y retrouver par la suite.

Je tiens à préciser qui j'évoque ici des éléments qui sont de nature à dévoiler le contenu de "Qui de nous deux". Si vous vous apprêtez à le lire, je vous conseille donc de ne pas prendre connaissance de ce qui suit sauf à éprouver votre curiosité. 

En premier lieu, j'appelle donc celui à qui nous devons tout cela : 


HENRI VALMUR

Au moment où commence "qui de nous deux ? " Henri Valmur vient de décéder à l'âge de 64 ans d'un cancer de la prostate. Philosophe et écrivain de renom, il a joui, jusqu'assez tard dans son existence, d'une réputation de libertin. Célibataire endurci, il a même fondé à une époque une boîte échangiste où s'est épanoui jusqu'à se lasser, estimant finalement qu'elle sombrait dans ce qu'il ne souhaitait pas, la vulgarité. Il a alors mis en pratique sa propre philosophie d'un certain plaisir et fondé dans le plus grand secret une organisation secrète à laquelle il n'a pas donné de nom et qui est devenue simplement, La Société. Il en est bien entendu devenu le président jusqu'à ce qu'il rencontre, au hasard d'un déplacement en province, une jeune femme pour laquelle il a décidé de cesser toutes ses activités occultes, une certaine Mickaëlla.


MICKAËLLA VALMUR.

Au moment de sa rencontre avec Henri Valmur, Mickaëlla a 18 ans. Elle est issue d'une famille modeste d'ouvriers originaires d'une ville industrielle du nord de la France. Eleve brillante, elle a refusé d'épouser l'homme que lui destinaient ses parents pour suivre des études à la faculté de Lille. N'ayant hélas pas les ressources financières pour cela, elle a commencé à travailler dans un bar du centre ville pour finir au bout du compte par abandonner complètement ses études au profit de ce boulot. C'est dans ce bar qu'elle va faire la rencontre de celui qui allait changer sa vie. Henri Valmur va tomber sous le charme de la belle, innocente et brillante Mickaëlla. Plutôt que de rentrer à Paris comme il l'avait prévu, il va rester plusieurs jours dans la capitale des Flandres et réussira finalement à convaincre la jeune femme de l'épouser.

Henri Valmur s'avèrera dès lors plus qu'un mari. Il deviendra pour Micky un véritable professeur, allant jusqu'à faire d'elle un excellent professeur de philosophie dans un lycée privé de Paris. Conscient que leur différence d'âge serait difficile à assumer pour la jeune femme, Henri a pris soin durant les 9 années de leur mariage de la façonner d'une certaine manière, de lui donner assez de caractère pour résister aux rumeurs et à tout ce qui pourrait la blesser, de faire d'elle une femme à la fois secrète et obéissante. De fait les réactions de Micky s'avèrent parfois étranges, voire hallucinantes pour un observateur qui n'aurait pas connaissance de ce qu'a été sa vie aux côtés du philosophe.  Au début de ce récit, Mickaëlle ignore absoluement tout du passé de son défunt mari. Elle se retrouve chargée, à la rentrée scolaire, d'un éléve très particulier dont elle fait d'abord la connaissance des parents, Eléonore et Jacques Duivel.


ELEONORE ET JACQUES DUIVEL.

 Ils se présentent tous deux auprès de Michel Morel, le proviseur du lycée. Leur but est double : ils réclament d'une part que leur fils alexis soit intégré à l'établissement et d'autre part, que Mickaëlla Valmur en soit une sorte de tutrice. Pour convaince Monsieur Morel, Jacques Duivel n'hésite pas à lui faire un chèque d'un montant absolument astronomique. Leur première rencontre avec Mickaëlla est brêve. Les Duivel doivent quitter Paris pour New York où ils ont l'intention de s'installer tout en laissant Alexis aux bons soins d'un majordome et de sa tutrice. C'est au cours des mois qui suivent qu'elle va découvrir ce que sont vraiment les Duivel.

Eleonore est une femme blonde, très élégante et discrète, presque effacée. Il s'agit pourtant d'un des plus grands nez de la parfumerie française. Quant à Jacques, il dirige une branche importante d'une grande maison de luxe. Petit à petit, Mickaëlla va apprendre de la bouche même de leur fils que l'image de ce couple cache en réalité des pratiques sexuelles très affirmées. La douce Eléonore apprécie en effet se soumettre à la sévère domination de son époux. 

Ce n'est qu'à la toute fin du récit que Micky va découvrir que Jacques Duivel était non seulement l'ami intime de son mari mais qu'il exerce à présent les fonctions de président de La Société et que sa démarche en début d'année n'avait d'autre but que de satisfaire les dernières volontés d'Henri qui désirait offrir à son épouse ce qu'il n'avait pu lui donner lui même, l'amour et le plaisir. Et c'est par le biais de ce stratagème que Jacques a choisi son propre fils Alexis pour honorer ce devoir moral. 


ALEXIS DUIVEL.

Il se présente comme un jeune homme à la beauté si ténébreuse qu'elle envoute autant qu'elle fait reculer certaines filles. Alexis est doté en outre d'une intelligence hors norme et d'un don exceptionnel. Plus que sa mère encore, il a développé un orodorat aussi puissant qu'infaillible dont il se sert à des fins parfois peu honorables. 

Au début du récit, il se fait passer pour un lycéen de 17 ans qui n'a jamais été scolarisé de manière "classique" disposant pour ses études de précepteurs particuliers. Petit à petit, il profite de la relation particulière qui s'impose à Mickaëlla pour entrer proghressivement dans son intimité. Chaque jour qui passe, il prend progressivement le contrôle de son professeur qui, bien qu'elle s'en rende compte, ne peut résister à la curiosité de plus en plus sensuelle qu'il éveille en elle. Alexis l'entraîne, étape par étape, toujours plus loin dans l'éveil de ses sens et dans le plaisir jusqu'à ce qu'elle succombe à son élève le jour même de ses pseudos 18 ans. Car au fur et à mesure où Mickaëlla va se soumettre à Alexis, elle découvrira certains détails troublants, à commencer par le fait qu'il lui a menti sur son âge réel. Alex n'a pas 17 ans au moment de son arrivée au lycée mais bientôt 20.  

Ce mensonge n'est pas le seul. Manipulateur à souhaits, Alexis usera sans vergogne des ficelles de la jalousie pour manipuler à loisir Micky. Il se servira ainsi de Julia, une de ses camarades de lycée pour exacerber les sentiments de sa prof et la conduire où bon lui semble. Il s'avèrera également qu'Alexis, loin d'être étudiant, travaille déjà en tant que nez lui aussi et qu'il connait parfaitement les fonctions de son père au sein de la Société. Non seulement, il les connait, mais il participe au complot visant à séduire Mickaëlla sans toutefois tout savoir de la réalité des choses. A la fin du livre, il se découvrira lui aussi tout aussi manipulé que celle dont il est tombé éperdument amoureux et dont il compte faire sa femme malgré les 8 ans qui les séparent.



Madame Jeanne, Bertrand, Jill et Mélanie.

Voici pèle-mèle certains acteurs du réseau de La Société.

Madame Jeanne tient une boutique de lingerie pour grand-mères. C'est en tout cas l'apparence qu'elle donne de l'extérieur. Madame Jeanne est une femme d'une cinquantaine d'années, l'air d'une dame tartine, avec ses petites lunettes toujours posées sur le bout de son nez et son mètre ruban autour du coup. Passé le cap du lourd rideau qui protège l'arrière boutique, elle vous guide cependant dans un tout autre univers. Madame Jeanne est l'indispensable fournisseur de tout ce que peuvent exiger les membres de l'organisation. Outre la lingerie très raffinée dont elle maîtrise à la perfection les rudiments, son sous-sol regorge d'articles voués au sexe sous toutes ses formes, jusqu'au plus extrême. Je ne vous en dit pas plus, car c'est dans le tome 2 que vous apprendrez comment est née sa boutique.

Bertrand est le coiffeur de la Société. Son salon tout à fait normal recèle d'une pièce à part où il n'exerce que pour les membres de l'organsisation. Prêt à rendre toutes les femmes éblouissantes, il s'avère être un confident parfait. 

Jill officie au sous sol d'un institut de beauté pas comme les autres. Cette esthéticienne d'un genre particulier pratique aussi bien la torture de l'épilation que le divin plaisir d'un massage hautement relaxant.

Mélanie a été recrutée par Jacques Duivel dans une boîte SM sordide dont il l'a sortie pour la placer en tant que vendeuse dans un boutique de luxe d'une avenue très réputée de Paris où se donnent rendez-vous tous les membres de la Société.



Voila, vous savez tout à présent...j'espère que je n'ai rien oublié... si c'est le cas, je m'empresserai de compléter mon tableau.


Vous retrouverez tous ces acteurs dans chacun des tomes suivants de la série. J'espère que cela pourra être utile à toutes celles et ceux qui n'auraient pas l'intention de lire qui de nous deux mais qui seraient tentés par la suite des aventures de ma petite organisation secrète. 


Je remercie toutes les chroniqueuses et les lectrices qui m'ont ouvert les yeux sur la difficulté que représentait la lecture de ce livre. J'avoue que je n'en ai pris la mesure qu'en lisant leurs commentaires. J'ose espérer donc que ce petit lexique aura une quelconque utilité. 


Je vous en souhaite une bonne lecture.


A très bientôt pour la suite ...


Amicalement


Votre Angela."

Enfin, nous ne pouvions pas conclure cet article sans parler du troisième volet de la Société qui devrait sortir dans les jours à venir ! 




Tome 3 :
A votre Service ! 

Quatrième de couverture :

Les jeunes femmes d'aujourd'hui croient-elles encore aux contes de fées ?

C'est peu probable pour ce qui concerne Pascaline Villers.

À vingt-six ans, celle que tout le monde surnomme Cali a cessé de rêver au prince charmant. Elle se contente d'un job pas franchement à la hauteur de ses espérances dans un hôtel parisien poussiéreux et tue le temps comme elle peut.

Aussi, quand sa meilleure amie, la pétillante et dévergondée Daphné lui propose de la remplacer incognito comme serveuse dans une partie fine donnée par un notable libertin et membre de La Société, elle y voit une excellente occasion de se distraire tout en arrondissant substantiellement sa fin de mois.

Pascaline va alors découvrir à ses dépens qu'on ne badine pas avec les règles strictes de l'organisation secrète et qu'on ne défie pas Alexis Duivel sans en payer chèrement les conséquences.

Acculée par le troublant vice-président de la Société à honorer sa dette et défendre la cause de son amie, la loyale Cali s'attend à tout sauf à trouver beaucoup d'intérêt et de plaisir dans le travail d'un genre très très particulier qui s'impose à elle, et pourtant...

Après Qui de nous deux ? et Mission Azerty, ce troisième opus de la série va vous éclairer davantage sur certaines valeurs fondamentales régissant la Société qui sait se montrer tout aussi implacable envers ceux qui la menacent que généreuse envers ceux qui la servent, jusqu'à faire croire parfois, aux contes de fées.

Et pour vous mettre l'eau à la bouche, vous avez aussi le droit à un extrait !

19 heures ! J'arrive devant la grille de l'hôtel particulier de Neuilly dont l'adresse figure sur le bout de papier que m'a donné Daphné. Mon coeur bat trop vite et je dois prendre une grande inspiration pour me calmer un peu avant de sonner. Un type d'un certain âge, habillé en livrée, vient m'ouvrir. Je lui présente mon badge sans rien dire comme me l'a recommandé ma copine.
— Ah, vous voilà, soupire-t-il. Je commençais à manquer de bras.
Il me précède dans l'allée puis dans la maison.
— Vous pouvez déposer vos affaires ici. Vous êtes en tenue déjà à ce que je vois ! C'est bien, vous n'aurez pas beaucoup de temps. Venez, continue-t-il d'un ton gentil.
La salle dans laquelle sont disposées, de part et d'autre, deux longues tables est meublée de profonds canapés de velours, de tables basses et de tapis moelleux dans lesquels mes talons s'enfoncent. Il y règne une ambiance feutrée particulière. Le jour déclinant y entre, à peine filtré par d'épais rideaux de velours écarlates. Le  majordome me désigne la table où sont alignés de nombreux verres à pied.
— Commencez donc à dresser les seaux à champagne. Les premiers invités ne vont pas tarder.
Là, je suis dans mon élément. Je me presse d'obéir et je m'active près de la table quand le maître des lieux arrive. Je sais que c'est lui. Daphné m'a fait une description détaillée de Renaud Frécourt, magistrat quinquagénaire et membre de la Société depuis le début et féru des soirées fines où on se passe les femmes comme les petits fours. Il inspecte les derniers détails sans s'attarder sur moi. J'ai droit tout au plus à un signe de tête auquel je réponds pareillement. Ouf !
À 20 heures précises, le défilé commence. Je compte approximativement une bonne trentaine de participants, tous masqués et vêtus, pour ce qui concerne les dames, de robes très osées. Ils se connaissent tous plus ou moins à en juger aux bribes de conversation que j'entends de-ci, delà. Je peux même deviner qu'un tel est avocat, un tel est un notaire tandis qu'un autre est un haut fonctionnaire lui aussi dans la justice... des gens bien sous tous rapports. Monsieur Frécourt invite visiblement dans son cercle restreint. Madame Frécourt fait son apparition avec un peu moins d'une heure de retard, je gage qu'elle ménage ses effets. Elle est d'une blondeur éblouissante et porte une robe si échancrée qu'elle ne cache rien de ses seins artificiels, ni de son pubis épilé qu'on aperçoit par la fente audacieuse de sa tenue.
Son arrivée marque le début des vraies festivités. Les couples éclatent, se dispersent. Certains s'éclipsent dans des recoins, d'autres au contraire s'embrassent en pleine lumière.
À chacun de mes passages, je reçois quelques fessées gentilles ou des caresses qui se font plus audacieuses au fur et à mesure que le niveau du champagne diminue dans les verres. J'ai croisé deux ou trois fois monsieur Frécourt. Il m'observe d'un drôle d'air qui ne m'inspire pas confiance. Je tente de mon mieux d'éviter son chemin, mais une manoeuvre délicate me place nez à nez avec lui. Il me retire mon plateau des mains et le tend avec autorité à son majordome.
— Suivez-moi, ordonne-t-il sur un ton qui ne souffre pas la contestation.
Je trottine sur ses talons dans les couloirs de la maison splendide. Il me ramène à la cuisine.
— Prenez vos affaires et venez !
Je ramasse mon sac et je le suis de nouveau. Avec une clé qu'il tire de sa poche, il ouvre la porte de ce que je devine être son bureau. Il me fait un signe d'entrer et referme soigneusement derrière nous. Mes mains sont moites et mes jambes tremblent un peu.
— Veuillez enlever votre masque ! exige-t-il.
J'obtempère timidement. Il se dresse face à moi, les mains dans le dos, l'air furieux.
— Qui êtes-vous, mademoiselle ?
— Je m'appelle Pascaline Villers.
— Qui vous a donné mon adresse et ce costume ? interroge-t-il sur le ton du magistrat.
— Une amie.
— Ce soir, j'attendais mademoiselle Daphné Lefèvre. S'agit-il de cette jeune femme ?
— Oui, j'avoue timidement.
— Pourquoi avez-vous pris sa place ? aboie-t-il en devinant nos accointances.
— Elle a eu un empêchement, je mens de mon mieux pour protéger mon amie mais je dois bien reconnaître que ça sent le roussi.
Il se dirige vers le bureau et s'empare du téléphone. Il compose un numéro qu'il connaît par cœur et patiente en me lorgnant d'un air mécontent.
— Alexis ? Désolé de vous déranger à cette heure. Pourriez-vous venir jusque chez moi ? Nous avons un grave problème... Oui, je sais, j'en suis navré mais la règle numéro un a été transgressée.
Je devine à son air que son interlocuteur a marqué un moment d'étonnement muet.
La règle numéro un transgressée ?
Voilà qui m'inspire une angoisse nouvelle.
Renaud Frécourt attend le verdict de son correspondant qui paraît le rassurer.
— Très bien, je vous attends ! 

C'est sur cet extrait que notre article prend fin ! Nous espérons vous avoir donné envie de vous plonger dans les romans d'Angela Behelle. Venez découvrir un monde de sensualité et une plume délicieusement érotique.


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